Quelques idées sorties... (nov.2011)

Pour vous faire rêver aux beaux jours printaniers à venir et aux sorties qui les accompagnent, quelques suggestions de lieux ou d’activités à découvrir et à expérimenter...

EN EQUITATION ADAPTEE, LE CHEVAL EST UN VERITABLE PARTENAIRE THERAPEUTIQUE POUR L’ENFANT

Adam et ses parents en ont fait l’agréable expérience. Expérience qu’ils entendent, aujourd’hui, partager avec le plus grand nombre. « Quand un enfant est porteur du syndrome d’Angelman, on se demande, parfois, quelle activité sportive il pourrait bien pratiquer... La natation, le cirque ? La lutte gréco-romaine, que certains pratiquent déjà en amateurs !

Evidemment, quand on a conscience des difficultés de nos enfants, on comprend vite qu’il y a des activités plus inaccessibles que d'autres. Pourtant, si on y pense, et si on accepte que ces activités soient enseignées et pratiquées autrement, de nombreuses options s'offrent à nous.
L'une d'entre elles est l'équitation, que notre fils Adam pratique depuis plusieurs années. Les termes « d'équitation adaptée » conviennent bien pour souligner le cheval comme partenaire thérapeutique de l'enfant, sur le plan psychomoteur. On trouve toutefois également les termes « d’hippothérapie » ou « d’équithérapie » qui semblent plus adaptés à une perspective plus large, intégrant des objectifs de soins psychiques.

«  L’équitation adaptée, c’est tout simplement faire du poney ou du cheval (en fonction de la taille de votre enfant) en visant une activité de loisir et des progrès psychomoteurs. Il est possible de définir quelques objectifs au-delà de celui consistant, simplement, à être heureux sur sa monture.
Pour les plus petits, le premier objectif est de maîtriser son équilibre. En effet, l'équitation, ce n'est pas seulement se laisser porter par le cheval. Pour les enfants qui ne marchent pas encore, l'équilibre devra être trouvé pour le buste, ce qui est plus simple que pour l'ensemble du corps lors des exercices de marche. Cette recherche de l'équilibre du buste peut favoriser la marche à genoux dressés.
Un autre objectif concerne la tonicité musculaire. La nécessité de se synchroniser avec le cheval implique de faire fonctionner de nombreux muscles (jambes, dos, mains, bras, abdominaux), ce qui permettra de développer la tonicité musculaire de l'enfant. En musclant progressivement son dos, l'enfant limite également les risques de scoliose, ce qui peut constituer un autre objectif, à long terme.
L'enfant n'étant pas passif sur son cheval, afin de se rééquilibrer pour apprécier la promenade, il peut ainsi prendre conscience des différentes parties de son corps. Chaque pas de cheval impose un léger déséquilibre qui peut être rétabli en douceur. Une petite séance d'un quart d'heure ou une demi-heure, ça en fait des petits pas !
Il est possible de diversifier les séances :

  • une leçon, dans un manège, avec quelques positions d'écuyère (face, dos, à cru, debout grâce à des étriers adaptés, penché pour attraper des objets)
  • le trot, permettant de défier un peu plus l'équilibre, tout en lui procurant un très grand plaisir... On peut alterner le trot avec une marche plus lente avec changements de direction (zigzags)
  • une balade à l'extérieur offrant des positions sur le cheval plus difficiles à appréhender du fait du dénivelé (bosses, pentes, baisser la tête pour passer sous une branche, etc.)
  • la promenade, en selle double, avec un cavalier expérimenté, pour les enfants ayant besoin d'être plus sécurisés ou pour ceux plus à l'aise ayant envie de plus de sensations fortes (Adam, par exemple, aime bien trotter quelques minutes, ce qui n'est pas facile lorsque l'instructeur doit courir à côté du cheval)
  • la leçon en intégration dans un groupe ordinaire afin que l'enfant puisse prendre « modèle » sur ses congénères - des séances de détente afin que l'enfant limite son hyperexcitation qui peut nuire à une bonne assise sur le poney.

Et si l’on ajoute les séances qui débutent ou terminent avec un gros câlin avec le poney, des caresses, des soins de brossage, votre enfant sera particulièrement ravi de sa séance.
Le tarif, lui, peut varier énormément. N'hésitez-pas à faire le tour des centres équestres et, surtout, à négocier, avec les responsables, l'âge auquel votre enfant pourra débuter (certains centres proposent un âge minimal de six ans, ce qui peut paraître tardif au regard de nos objectifs thérapeutiques... Adam, lui, a commencé à dix-huit mois, ce qui peut sembler, au contraire, hâtif. »

Fabien, Faïza, Adam & Farah Mathy

LE ZOO DE BEAUVAL (41)

Un « bon plan » pour un week-end prolongé !
« Un week-end prolongé s’annonce et vous n’avez pas de plan pour
joindre l’utile à l’agréable ? Si votre enfant aime les animaux, nous vous conseillons une visite au zoo de Beauval, situé dans le Loir-et-Cher, à quelques kilomètres de Tours, dans la région des châteaux de la Loire.
Dans les larges allées du jardin zoologique (accessibles à fauteuils et poussettes), on pourra admirer plus de 4.500 animaux du monde entier, assister aux spectacles des rapaces et des otaries et aux animations proposées, par les soigneurs, à la découverte des espèces rares. Vos enfants craqueront pour les koalas et les singes de toutes tailles et couleurs qui évoluent le long des lianes et des branches des arbres spécialement aménagés pour eux. Le zoo est vaste et plein de merveilles à découvrir. Nous vous conseillons de passer une nuit sur place pour continuer la visite le lendemain.
L’hôtel « Les jardins de Beauval », situé à 500 m du zoo, est l’endroit idéal pour cela : les chambres sont reparties en quatre constructions d’inspiration indonésienne autour d’un jardin et d’une piscine (sécurisée), pour un bon moment de détente après la visite au zoo. Le personnel est très gentil et disponible, les buffets excellents, le rapport qualité-prix très bon. »

Pour en savoir plus et préparer votre visite : www.zoobeauval.com
L.H.

UNE SORTIE EN MER À BORD D’UN VOILIER ? OUI, C’EST POSSIBLE !!!

« Je m’appelle Simon et j’habite avec mes parents au bord de la mer près de Fécamp. Depuis tout petit, je suis habitué à ce que mes parents m’emmènent, dès qu’ils le peuvent, au bord de la mer pour le plaisir de regarder les bateaux dans le port : j’adore ça !! Et puis un jour, j’ai senti que quelque chose changeait sur mon parcours habituel. On s’approche du ponton… Eh oui, je vais enfin monter sur un voilier !! Je suis fou de joie ! Pour faciliter l’accès à ce fameux ponton, on m’embarque sur une chenillette pour descendre ! c’est super drôle ! Je m’éclate !! Le bateau a été conçu pour assurer la meilleure stabilité possible en mer. Par ailleurs, tout a été pensé pour garantir la sécurité des passagers. Pour les personnes ne pouvant pas quitter leurs fauteuils roulants, le bateau est équipé pour fixer quatre d’entre eux. Les autres bénéficient d’un système qui les aident à sortir de leurs fauteuils et à se maintenir en place. Les personnes en fauteuil accèdent au poste de commande composé, aujourd’hui, de deux gouvernails et deux barres franches. Me voilà en pleine mer, c’est magnifique, je vois les falaises, les mouettes s’approchent, le vent marin est doux….Quelle aventure, je suis ravi ! On me donne les commandes. C’est un rêve qui se réalise !
Je remercie toutes les personnes qui m’ont permis de vivre une telle expérience, c’est fabuleux ! » Simon Ouley

NORM’HANDI MER—Président : Régis LEVICQ
Tél. : 02 35 10 02 72 ou 06 86 75 37
Email : normhandimer@orange.fr

L’AFSA et les familles touchées par le syndrome d’Angelman ont besoin de vous. Afin de les aider, plusieurs moyens sont à votre disposition

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