Retour sur le Marathon de Boston

Le 15 avril 2013, Cécile (la tante d'Ulysse atteint par les syndrome) a couru avec son équipe au Marathon de Boston.

Elle est arrivée en 3h51 minutes et a récolté 4570 €.

Elle nous raconte son double exploit...

Un grand merci à elle et son équipe, ainsi qu'à l'ensemble des donateurs

" Septembre 2012. Je reçois la confirmation de ma participation pour le marathon de Boston de 2013. Beaucoup d’émotion.

Janvier 2013. Je concrétise une idée qui avait pris forme depuis septembre, récolter des dons et courir aux couleurs de l’AFSA. 

Mars 2013. Décollage, direction le Mexique pour la dernière ligne droite d’entrainements. La pression commence à se faire sentir… et si je ne finis pas…

Avril 2013. Les jours antérieurs au marathon sont intenses, un nouveau pays, une nouvelle ville, beaucoup de coureurs au profil si pro, beaucoup d’ambiance.  Je ressens beaucoup d’énergies positives mais les doutes de dernières minutes surgissent. Et si… et si… Heureusement je suis bien accompagnée avec mon ami Alfonso et je ne laisse pas place à la panique. 

La veille de la course beaucoup de coureurs racontent qu’ils ne dormiront pas plus de 2 heures du au stress et a l’excitation. Je réussis pourtant l’exploit de dormir d’un pied ferme pendant 7 heures d affilées… le réveil est même un peu dur à 4h du mat. Le froid se fait sentir, mon short et t-shirt seront peut-être un peu court…zut !
Heure H. Il est 10h20 du matin (16h20 en France), je suis positionnée sur le bloc de sortie num.2  sous-groupe num.5. Après une longue attente dans le froid, je suis prête et j’ai hâte de dévorer ces kms. Et je ne pensais pas si bien dire. Je les ai littéralement engloutis.

Au km 36 je m’étonne même de la proximité de l’arrivée. Je ne connaitrais pas le « mur des 30km » tant redouté par les novices mais malgré tout, au km 38 mes jambes me font souffrir et l’idée de marcher me vient à l’esprit. Cependant je me reprends, je n’ai pas fait tout ce chemin pour marcher …Reboostée, je profite des encouragements de la foule venue en masse composée par les bostoniens et les familles des coureurs. Plus qu’un mille (1,6 km). Au comble de l’émotion, je finis même sur une légère accélération. Dernier virage, je vois la ligne d’arrivée. Ca y est ! 3 heures 51 min et 16 secondes m’auront séparées de Hopkinton à Boylston street, Copley church.

L’émotion est indescriptible et la citation « pain is temporary, pride is forever » se vérifie ! Malheureusement le reste de la journée ne sera pas à la fête dû aux terribles évènements survenus. Nous pourrons dire que nous avons été avisés mon ami et moi sur le point de rencontre à la fin du marathon.
Ce jour restera cependant pour moi un très grand souvenir. Il illustre très bien la devise de l’AFSA « ensemble nous sommes plus forts, plus heureux, plus dignes. ».  Il marque (je l’espère)  aussi le début d’une longue série de marathons.

Merci aux donateurs qui m’ont soutenu dans mon initiative, le km 39 a été pour vous =).
Merci à Faustine et Denise de l’AFSA pour rendre tout cela possible."

Cécile, la tata d’Ulysse Devémy

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